Nous avons lu avec Choupette et Fiston un roman que nous avons énormément aimé (pas de suspense aujourd’hui, vous connaîtrez notre avis dès le départ !). Il s’agit de « Tarzan, poney méchant » de l’éditeur Poulpe Fictions. Dès la couverture, le ton est donné alors, tous en selle !

Voici le résumé de l’histoire noté en 4ème de couverture : « Je me suis fait avoir sur toute la ligne ! Mon ami Noé a déménagé et sa famille m’a collé en pension au club des Edelweiss, un endroit abominable ! Rempli de stars à crinières tressées et de ponettes à leurs mémères ! Tout ça me rend vraiment… méchant ! Et les choses ne s’arrangent pas quand on m’inflige Jeanne, la pire cavalière qui soit, et qu’on m’oblige à partir en randonnée avec cette maladroite hargneuse sur le dos… ».

En gros, vous l’aurez compris, notre Tarzan, très ronchon, va faire sa tête de mule et en faire voir de toutes les couleurs ! Un livre plein d’humour, de rebondissements et d’aventures autours de l’univers équestre. Et puis, la lecture jeunesse possède cette faculté de toujours faire passer des messages sans en avoir l’air et ce livre n’y échappe pas.

Conseillé dès 7 ans, ce livre peut être apprécié par des enfants même plus jeunes !

Budget : 9.95 euros

  • Avantages :
  • Rire : le livre est truffé d’humour et le caractère un tantinet bougon de notre ami Tarzan nous fait bien sourire. Sa mauvaise foi et sa mauvaise humeur sont au rendez-vous à chaque page (d’ailleurs, une très grande majorité de titres des chapitres commence par « je déteste ») et on adore
  • Emotion : ce n’est pas parce que l’on rit beaucoup que l’émotion n’y est pas, bien au contraire. Sous sa carapace de vilain poney (car en réalité, il est loin d’être méchant) se cache un personnage attachant. Etant le narrateur, on finit par comprendre ses motivations et être ému avec lui
  • Décalé : ici, on est loin des Bisounours et licornes magiques. Notre Tarzan manie l’humour, la dérision, les vannes bien senties et même l’argot sans toutefois tirer sur le vulgaire.
  • Réflexion : en filigrane, ce livre permet d’aborder des questions comme l’amitié, le sentiment de solitude lorsque l’on est séparé d’une personne que l’on aime, la notion de temps qui passe (à noter que le temps humain et le temps des poneys n’est pas le même et que Tarzan s’interroge beaucoup sur notre obsession à nous, les hommes, à toujours vouloir tout découper en temps alors que vivre et profiter de l’instant présent est tellement plus facile) mais aussi la relation que l’homme a aux animaux (surtout la difficulté qu’il a de comprendre ce qu’ils ressentent)
  • Histoire : Tarzan est le narrateur et l’on vit donc les choses à travers ses yeux. On rit souvent de lui mais ses aventures sont tellement savoureuses et l’histoire bien pensée et développée que le livre se lit à toute allure
  • Ecriture : le style est fluide, le langage est simple et clair, facilement compréhensible par tous. De plus, la police d’écriture est bien adaptée aux jeunes lecteurs
  • Notes : en bas de page, on en retrouve de nombreuses. Elles sont l’occasion de faire un aparté, d’approfondir une réflexion et donnent elles aussi du punch à la narration
  • Fin : l’avant dernier chapitre sobrement appelé « Je (ne) déteste (pas) les happy ends » permet au lecteur de choisir une des 4 fins proposées. Je ne résiste pas au plaisir de vous donner le titre du dernier chapitre « Je déteste donner la solution (chapitre bonus) » qui permet de clore l’histoire en beauté avec la banane
  • Illustrations : elles rythment à intervalle régulier l’histoire. Elles sont belles, graphiques et amènent du dynamisme. Elles permettent également aux enfants de mieux visualiser une scène ou une action et … d’en rire !
  • Format : la taille du livre est adaptée à une bonne prise en main
  • Budget : un très bon rapport qualité / prix
  • Inconvénients :
  • On veut une suiiite (et une grosse !) !

Conclusion : Gros carton auprès de toute la famille. Ce livre a été notre histoire du soir pendant 3 jours (et encore, si je les avais écoutés, nous l’aurions lu dans son intégralité le 1er jour) et nous avons tous ADORE (même fiston qui n’aime pas les poneys !). Tarzan est un poney ronchon mais finalement gentil (même s’il ne le montre pas) et au grand cœur, ce qui le rend très attachant. Car en effet, il sait aussi être généreux et courageux. Et puis, ses divers commentaires nous ont beaucoup fait rire (comme le surnom de Jeanne alias la boulette, ses expressions comme quand il parle de Nadège comme d’une « pintade à queue de cheveux » ou encore lorsqu’il explique qu’« on n’a pas brouté les pâquerettes ensemble » ….) ! Et juste pour le plaisir, en page 11, on trouve Tarzan qui donne une jolie définition de la préadolescence : « Vous ne le savez peut-être pas, mais quand le petit d’homme grandit, il régresse. Il rejette la plupart des choses qu’il aimait, se rebelle pour un rien, pue des pieds, cocotte des aisselles, parle fort, rit comme une meute de chacals avinés, râle tout le temps et pleure parfois » (des comme ça, il y en a plein le livre alors foncez !)

Pour prolonger l’aventure, nous avons acheté les minis histoires : « Tarzan, poney méchant, mon meilleur ennemi » (et à votre avis, qui est le pire ennemi du poney après les enfants pour Tarzan ? La mouche !!!!) et « Tarzan, poney méchant, pas de cadeau pour le père Nono » (Tarzan en renne du Père Noël, ça vaut le détour !) mais un gros volume ferait tellement plaisir …

Avis : 4.9 / 5

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